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CATHERINE VAUTRIN INAUGURE LE NOUVEL HÔPITAL DE MEAUX
MEAUX (Seine-et-Marne), 25 mars 2025 (APMnews) - La ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles, Catherine Vautrin, a inauguré lundi soir le Nouvel hôpital de Meaux, en insistant sur l'importance du regroupement des établissements du Nord de la Seine-et-Marne au sein du Grand hôpital de l'Est francilien (Ghef) pour la concrétisation de ce projet.
Le Ghef (Meaux, Marne-la-Vallée/Jossigny, Coulommiers et Jouarre) a organisé lundi après-midi, dans une ambiance festive, l'inauguration du nouveau bâtiment de médecine, chirurgie et psychiatrie (MCP) du site Saint-Faron à Meaux, appelé "Nouvel hôpital de Meaux", dont le chantier avait été présenté à la presse en décembre 2024 (cf dépêche du 10/12/2024 à 16:57). Des animations ainsi que des visites guidées des nouveaux locaux ont été proposées tout au long de l'après-midi pour les hospitaliers, les patients et les habitants.
Il s'agit de l'opération phare du projet de reconstruction et de rénovation du site de Meaux du Ghef. Ce projet avait été lancé par l'ancien directeur de l'établissement, Jean-Christophe Phelep, désormais directeur du groupe hospitalier Bretagne Sud (Lorient).
En juin 2020, AIA Life Designers avait été retenu comme maître d'œuvre et en septembre 2022, la première pierre du nouvel hôpital avait été posée par Agnès Firmin Le Bodo, alors ministre déléguée chargée de l'organisation territoriale et des professions de santé (cf dépêche du 20/09/2022 à 10:25).
"Finalement, aujourd'hui, c'est parce que vous avez été en capacité de faire ce regroupement que, derrière, vous avez eu la capacité de livrer ce magnifique bâtiment", a-t-elle déclaré tout en soulignant "l'ambition et l'engagement" du maire LR de Meaux, Jean-François Copé, et des autres acteurs du projet.
"Au-delà des murs, vous avez des équipes" et "un pôle médical de référence avec […] des équipements qui sont parmi les meilleurs d'Ile-de-France", "à une encâblure de Paris".
Le directeur du Ghef, Jérôme Goeminne, a rappelé que ce nouveau bâtiment, "à la pointe du développement durable" (façades en terre cuite, chauffage par panneaux rayonnants et pompes à chaleur…), avait coûté "plus de 180 millions d'euros (M€)", avec une aide de 50 M€.
Il a été conçu pour améliorer fortement les conditions de travail des soignants et de prise en charge des patients, grâce à des concertations "au plus proche du terrain", a-t-il observé.
Un système de guidage par GPS à l'intérieur du bâtiment
Il a également mis en avant la proportion de plus de 80% de chambres individuelles, "avec des cabinets de toilette spacieux", ainsi que le "système de guidage par GPS" interne au bâtiment, "unique en France" qui "permet aux usagers de se guider, à un mètre près, pour trouver un bureau, un médecin ou un service". Ce dispositif devrait être déployé sur l'ensemble des sites du Ghef.
Parmi les technologies novatrices, Jérôme Goeminne a mentionné l'utilisation de l'intelligence artificielle dans le nouveau bâtiment pour traiter "en temps réel" toutes les remarques des patients et usagers par le biais d'un QR code et d'une application. "En temps réel, nous saurons ce que vous voulez nous dire pour améliorer votre séjour chez nous", a-t-il expliqué.
Enfin, la sécurité a été "une de nos priorités", a-t-il fait valoir en évoquant l'installation d'une vidéoprotection générale sur le site et d'un accès par badge "sur l'ensemble des locaux".
S'agissant des soins, il a annoncé l'ouverture "d'ici l'automne" d'une nouvelle activité de thrombectomie mécanique pour la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux. Il a aussi mentionné la nouvelle hélistation qui communique directement avec le service de réanimation et les urgences "pour permettre des transferts les plus rapides possible".
Parmi les autres évolutions, il a évoqué une hausse de 10% du nombre de places en soins ambulatoires, un centre de conférence convertible en centre de dépistage ou en unité de réanimation en cas de besoin, ainsi que des unités de soins critiques en cardiologie et neurovasculaire adjacentes pouvant aussi se transformer en unités de réanimation en cas de pandémie.
Enfin, il a observé que le plateau technique "de dernier cri" disposait de neuf salles de bloc opératoire, deux IRM -"et bientôt un troisième"- ainsi que deux scanners.
S'agissant du calendrier, il a précisé que les opérations d'emménagement commençaient jeudi, pour "un peu plus de deux mois, jusqu'à début juin". Elles débutent par la biologie et l'imagerie puis se poursuivront avec la logistique avant les urgences, la chirurgie et les autres services.
Mais "ouvrir un hôpital ne se résume pas à bâtir des murs" car "un établissement hospitalier trouve son âme dans les valeurs qui l'animent, celles qui nous poussent à soigner, à accompagner et à former", a déclaré le président de la commission médicale d'établissement (CME), Omar Belkhodja, en soulignant le "dévouement" des soignants.
"L'histoire que nous écrivons aujourd'hui est un héritage pour les générations à venir" et "nous avons une responsabilité de transmettre un hôpital non seulement performant sur le plan technique, mais aussi empreint de valeurs qui guident notre quotidien: humanisme, empathie, respect, écoute, solidarité et bien d'autres valeurs", a-t-il insisté.
Universitariser pour être à la hauteur de l'investissement public (maire de Meaux)
Le sujet de l'universitarisation du Ghef, travaillé avec l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (cf dépêche du 17/01/2025 à 15:27), a été abordé par Jean-François Copé.
L'idée n'est pas de transformer l'établissement en CHU car "on a compris que ce n'était pas possible", mais plutôt de développer la recherche et l'enseignement pour le rendre plus attractif, a-t-il plaidé, en évoquant également la construction d'"un hôtel pour accueillir des internes".
"Toutes les conditions sont réunies" afin qu'avec l'universitarisation, "nous puissions vraiment avoir un hôpital qui soit à la hauteur de l'investissement public", a argué le maire.
La ministre a déclaré qu'elle entendait cette demande "avec beaucoup d'intérêt" et en serait l'"ambassadrice" mais qu'elle n'était pas la seule "décisionnaire", cette question étant étudiée avec le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Pour elle, cette universitarisation constituerait "évidemment le complément qui permettra non seulement au bassin meldois d'avoir les meilleurs, mais aussi à tous les internes d'avoir un terrain de jeu de formation tout à fait important".
Poursuite des travaux à Meaux et sur les autres sites
Le projet de reconstruction et de rénovation du site de Meaux prévoit la désaffection des bâtiments A (chirurgie, réanimation, hématologie clinique, bloc opératoire et urgences) et D (psychiatrie adulte) (cf dépêche du 10/11/2020 à 19:06 et dépêche du 05/11/2021 à 17:47).
Une fois les opérations terminées, le site sera plus ramassé et organisé autour du bâtiment neuf MCP et des bâtiments B (consultations et ambulatoire) et femme-mère-enfant.
Pour le bâtiment MCP, la surface dans œuvre (SDO) prévue est de 33.000 m², les capacités de 407 lits d'hospitalisation et 18 places d'ambulatoire, avait-il été annoncé au moment du lancement du projet. Pour la restructuration du bâtiment B, il était alors prévu 13.000 m² de SDO, 110 salles de consultation et 54 lits et places d'hospitalisation de jour.
Le projet architectural 2025-2029 du Ghef (cf dépêche du 24/12/2024 à 16:05) prévoit désormais la rénovation du bâtiment B, "qui sera entièrement remis à neuf, y compris sur l'extérieur, pour [réaliser] des économies d'énergie et avoir une continuité architecturale". Le bâtiment de la maternité sera aussi rénové au cours des cinq prochaines années et un parking supplémentaire de 500 places pour les usagers sera créé.
Sur les autres sites du Ghef, des rénovations sont prévues à Coulommiers et Jouarre au cours des quatre prochaines années.
cb/nc/APMnews
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CATHERINE VAUTRIN INAUGURE LE NOUVEL HÔPITAL DE MEAUX
MEAUX (Seine-et-Marne), 25 mars 2025 (APMnews) - La ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles, Catherine Vautrin, a inauguré lundi soir le Nouvel hôpital de Meaux, en insistant sur l'importance du regroupement des établissements du Nord de la Seine-et-Marne au sein du Grand hôpital de l'Est francilien (Ghef) pour la concrétisation de ce projet.
Le Ghef (Meaux, Marne-la-Vallée/Jossigny, Coulommiers et Jouarre) a organisé lundi après-midi, dans une ambiance festive, l'inauguration du nouveau bâtiment de médecine, chirurgie et psychiatrie (MCP) du site Saint-Faron à Meaux, appelé "Nouvel hôpital de Meaux", dont le chantier avait été présenté à la presse en décembre 2024 (cf dépêche du 10/12/2024 à 16:57). Des animations ainsi que des visites guidées des nouveaux locaux ont été proposées tout au long de l'après-midi pour les hospitaliers, les patients et les habitants.
Il s'agit de l'opération phare du projet de reconstruction et de rénovation du site de Meaux du Ghef. Ce projet avait été lancé par l'ancien directeur de l'établissement, Jean-Christophe Phelep, désormais directeur du groupe hospitalier Bretagne Sud (Lorient).
En juin 2020, AIA Life Designers avait été retenu comme maître d'œuvre et en septembre 2022, la première pierre du nouvel hôpital avait été posée par Agnès Firmin Le Bodo, alors ministre déléguée chargée de l'organisation territoriale et des professions de santé (cf dépêche du 20/09/2022 à 10:25).
"Finalement, aujourd'hui, c'est parce que vous avez été en capacité de faire ce regroupement que, derrière, vous avez eu la capacité de livrer ce magnifique bâtiment", a-t-elle déclaré tout en soulignant "l'ambition et l'engagement" du maire LR de Meaux, Jean-François Copé, et des autres acteurs du projet.
"Au-delà des murs, vous avez des équipes" et "un pôle médical de référence avec […] des équipements qui sont parmi les meilleurs d'Ile-de-France", "à une encâblure de Paris".
Le directeur du Ghef, Jérôme Goeminne, a rappelé que ce nouveau bâtiment, "à la pointe du développement durable" (façades en terre cuite, chauffage par panneaux rayonnants et pompes à chaleur…), avait coûté "plus de 180 millions d'euros (M€)", avec une aide de 50 M€.
Il a été conçu pour améliorer fortement les conditions de travail des soignants et de prise en charge des patients, grâce à des concertations "au plus proche du terrain", a-t-il observé.
Un système de guidage par GPS à l'intérieur du bâtiment
Il a également mis en avant la proportion de plus de 80% de chambres individuelles, "avec des cabinets de toilette spacieux", ainsi que le "système de guidage par GPS" interne au bâtiment, "unique en France" qui "permet aux usagers de se guider, à un mètre près, pour trouver un bureau, un médecin ou un service". Ce dispositif devrait être déployé sur l'ensemble des sites du Ghef.
Parmi les technologies novatrices, Jérôme Goeminne a mentionné l'utilisation de l'intelligence artificielle dans le nouveau bâtiment pour traiter "en temps réel" toutes les remarques des patients et usagers par le biais d'un QR code et d'une application. "En temps réel, nous saurons ce que vous voulez nous dire pour améliorer votre séjour chez nous", a-t-il expliqué.
Enfin, la sécurité a été "une de nos priorités", a-t-il fait valoir en évoquant l'installation d'une vidéoprotection générale sur le site et d'un accès par badge "sur l'ensemble des locaux".
S'agissant des soins, il a annoncé l'ouverture "d'ici l'automne" d'une nouvelle activité de thrombectomie mécanique pour la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux. Il a aussi mentionné la nouvelle hélistation qui communique directement avec le service de réanimation et les urgences "pour permettre des transferts les plus rapides possible".
Parmi les autres évolutions, il a évoqué une hausse de 10% du nombre de places en soins ambulatoires, un centre de conférence convertible en centre de dépistage ou en unité de réanimation en cas de besoin, ainsi que des unités de soins critiques en cardiologie et neurovasculaire adjacentes pouvant aussi se transformer en unités de réanimation en cas de pandémie.
Enfin, il a observé que le plateau technique "de dernier cri" disposait de neuf salles de bloc opératoire, deux IRM -"et bientôt un troisième"- ainsi que deux scanners.
S'agissant du calendrier, il a précisé que les opérations d'emménagement commençaient jeudi, pour "un peu plus de deux mois, jusqu'à début juin". Elles débutent par la biologie et l'imagerie puis se poursuivront avec la logistique avant les urgences, la chirurgie et les autres services.
Mais "ouvrir un hôpital ne se résume pas à bâtir des murs" car "un établissement hospitalier trouve son âme dans les valeurs qui l'animent, celles qui nous poussent à soigner, à accompagner et à former", a déclaré le président de la commission médicale d'établissement (CME), Omar Belkhodja, en soulignant le "dévouement" des soignants.
"L'histoire que nous écrivons aujourd'hui est un héritage pour les générations à venir" et "nous avons une responsabilité de transmettre un hôpital non seulement performant sur le plan technique, mais aussi empreint de valeurs qui guident notre quotidien: humanisme, empathie, respect, écoute, solidarité et bien d'autres valeurs", a-t-il insisté.
Universitariser pour être à la hauteur de l'investissement public (maire de Meaux)
Le sujet de l'universitarisation du Ghef, travaillé avec l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (cf dépêche du 17/01/2025 à 15:27), a été abordé par Jean-François Copé.
L'idée n'est pas de transformer l'établissement en CHU car "on a compris que ce n'était pas possible", mais plutôt de développer la recherche et l'enseignement pour le rendre plus attractif, a-t-il plaidé, en évoquant également la construction d'"un hôtel pour accueillir des internes".
"Toutes les conditions sont réunies" afin qu'avec l'universitarisation, "nous puissions vraiment avoir un hôpital qui soit à la hauteur de l'investissement public", a argué le maire.
La ministre a déclaré qu'elle entendait cette demande "avec beaucoup d'intérêt" et en serait l'"ambassadrice" mais qu'elle n'était pas la seule "décisionnaire", cette question étant étudiée avec le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Pour elle, cette universitarisation constituerait "évidemment le complément qui permettra non seulement au bassin meldois d'avoir les meilleurs, mais aussi à tous les internes d'avoir un terrain de jeu de formation tout à fait important".
Poursuite des travaux à Meaux et sur les autres sites
Le projet de reconstruction et de rénovation du site de Meaux prévoit la désaffection des bâtiments A (chirurgie, réanimation, hématologie clinique, bloc opératoire et urgences) et D (psychiatrie adulte) (cf dépêche du 10/11/2020 à 19:06 et dépêche du 05/11/2021 à 17:47).
Une fois les opérations terminées, le site sera plus ramassé et organisé autour du bâtiment neuf MCP et des bâtiments B (consultations et ambulatoire) et femme-mère-enfant.
Pour le bâtiment MCP, la surface dans œuvre (SDO) prévue est de 33.000 m², les capacités de 407 lits d'hospitalisation et 18 places d'ambulatoire, avait-il été annoncé au moment du lancement du projet. Pour la restructuration du bâtiment B, il était alors prévu 13.000 m² de SDO, 110 salles de consultation et 54 lits et places d'hospitalisation de jour.
Le projet architectural 2025-2029 du Ghef (cf dépêche du 24/12/2024 à 16:05) prévoit désormais la rénovation du bâtiment B, "qui sera entièrement remis à neuf, y compris sur l'extérieur, pour [réaliser] des économies d'énergie et avoir une continuité architecturale". Le bâtiment de la maternité sera aussi rénové au cours des cinq prochaines années et un parking supplémentaire de 500 places pour les usagers sera créé.
Sur les autres sites du Ghef, des rénovations sont prévues à Coulommiers et Jouarre au cours des quatre prochaines années.
cb/nc/APMnews