Actualités de l'Urgence - APM
FERMETURE DES URGENCES DU CH D'ARMENTIÈRES APRÈS UNE CYBERATTAQUE (PRESSE)
La cyberattaque est survenue dans la nuit de samedi à dimanche aux alentours de 2 heures du matin.
"Les imprimantes se sont mises à fonctionner toutes seules. Des pages en format A4 en sont sorties, avec un message qui tient en quelques lignes, rédigé en anglais, intitulé ransom demand", a rapporté La Voix du Nord.
Il s'agit d'une attaque par rançongiciel ou ransomware. Pour rappel, ce type d'attaque passe par un logiciel malveillant qui bloque les systèmes informatiques de la victime et chiffre ses données. Comme à Armentières, l'attaquant adresse ensuite un message à la victime pour lui proposer de lui fournir le moyen de déchiffrer ses données contre le paiement d'une rançon.
Le montant de la demande de rançon adressée au CH d'Armentières n'a pas été précisé.
Une cellule de crise a été mise en place. Elle est composée d'experts de la sécurité des systèmes d'information de l'hôpital d'Armentières et du CHU de Lille, venus en renfort de leurs collègues, a relayé France Bleu Nord.
L'ensemble des ordinateurs a été déconnecté sitôt la survenue de l'attaque dimanche.
En outre, le service des urgences a été fermé pour au moins 24 heures. Les patients sont depuis lors redirigés vers d'autres établissements de la métropole lilloise.
Les urgences de la maternité ont, elles, été maintenues ouvertes et les quelque 130 patients actuellement pris en charge par l'hôpital "ne sont pas affectés par cette cyberattaque, leurs dossiers ont été imprimés pour maintenir leur suivi", assure la direction de l'établissement.
Le CH d'Armentières fait partie du groupement hospitalier de territoire (GHT) Lille Métropole Flandre Intérieure. Il compte 340 lits et emploie plus d'un millier de personnes.
wz/san/APMnews
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FERMETURE DES URGENCES DU CH D'ARMENTIÈRES APRÈS UNE CYBERATTAQUE (PRESSE)
La cyberattaque est survenue dans la nuit de samedi à dimanche aux alentours de 2 heures du matin.
"Les imprimantes se sont mises à fonctionner toutes seules. Des pages en format A4 en sont sorties, avec un message qui tient en quelques lignes, rédigé en anglais, intitulé ransom demand", a rapporté La Voix du Nord.
Il s'agit d'une attaque par rançongiciel ou ransomware. Pour rappel, ce type d'attaque passe par un logiciel malveillant qui bloque les systèmes informatiques de la victime et chiffre ses données. Comme à Armentières, l'attaquant adresse ensuite un message à la victime pour lui proposer de lui fournir le moyen de déchiffrer ses données contre le paiement d'une rançon.
Le montant de la demande de rançon adressée au CH d'Armentières n'a pas été précisé.
Une cellule de crise a été mise en place. Elle est composée d'experts de la sécurité des systèmes d'information de l'hôpital d'Armentières et du CHU de Lille, venus en renfort de leurs collègues, a relayé France Bleu Nord.
L'ensemble des ordinateurs a été déconnecté sitôt la survenue de l'attaque dimanche.
En outre, le service des urgences a été fermé pour au moins 24 heures. Les patients sont depuis lors redirigés vers d'autres établissements de la métropole lilloise.
Les urgences de la maternité ont, elles, été maintenues ouvertes et les quelque 130 patients actuellement pris en charge par l'hôpital "ne sont pas affectés par cette cyberattaque, leurs dossiers ont été imprimés pour maintenir leur suivi", assure la direction de l'établissement.
Le CH d'Armentières fait partie du groupement hospitalier de territoire (GHT) Lille Métropole Flandre Intérieure. Il compte 340 lits et emploie plus d'un millier de personnes.
wz/san/APMnews