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20/09 2023
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L'ARS NOUVELLE-AQUITAINE VANTE UNE "RÉELLE PLUS-VALUE" DU COMITÉ RÉGIONAL CONSULTATIF D'ALLOCATION DES RESSOURCES

(Par Jean-Yves PAILLÉ, au congrès interrégional FHF Nouvelle-Aquitaine et Occitanie)

BIARRITZ, 20 septembre 2023 (APMnews) - Samuel Pratmarty, directeur de l'offre de soins de l'agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine, a estimé vendredi que le comité régional consultatif d'allocation des ressources (CCAR) apporte une "réelle plus-value" dans l'accompagnement des réformes du financement.

Samuel Pratmarty est intervenu à l'occasion d'un atelier intitulé "Réinventer le financement", durant le 15e congrès interrégional des fédérations Nouvelle-Aquitaine et Occitanie de la Fédération hospitalière de France (FHF), qui s'est tenu jeudi et vendredi.

Le CCAR a été créé afin d'accompagner les réformes du financement des services d’urgences, de psychiatrie, et de soins de suite et de réadaptation (SSR, devenu soins médicaux et de réadaptation -SMR), rappelle-t-on. Il a été mis en place suite à la publication du décret relatif à la réforme du financement des structures des urgences et des structures mobiles d'urgence et de réanimation en février 2021 (cf dépêche du 26/02/2021 à 17:10).

"Nous disposons désormais de suffisamment de recul pour commencer à apporter des éléments d'appréciation" sur le CCAR, "au moins sur le champ psychiatrique". "Globalement, de notre point de vue, le bilan est très positif", a assuré le directeur de l'offre de soins de l'ARS.

Samuel Pratmarty a estimé que cette nouvelle méthode de concertation a permis, "objectivement, un meilleur partage d'informations" entre l'ARS et les représentants des établissements, des professionnels et des patients. Il a évoqué en outre "une meilleure appropriation des contraintes de chacun" grâce aux discussions dans le cadre du CCAR.

"L'intérêt de cette formule est d'avoir des réflexions croisées", avec la "construction d'une synthèse, d'un compromis ou [d]es deux".

Les réflexions aident à se "déconnecter des dossiers de chacun des établissements", à "prendre plus de hauteur", a-t-il poursuivi.

Selon lui, le CCAR donne également la possibilité de clarifier et de poser les enjeux, la technique, grâce à "une intelligence collective" qui s'exprime "à travers les séances".

En matière de "participation à la déclinaison opérationnelle de modèles nationaux de financement", l'instance permet, selon le directeur de l'offre de soins de l'ARS, "de faire œuvre de création, car nous disposons de marges de manœuvre pour compléter" localement les règles nationales, pour les "affiner" selon les besoins de la région.

Concernant les éléments négatifs, le directeur de l'offre de soins a évoqué les difficultés en psychiatrie, avec un calendrier du CCAR "pas toujours compatible" avec celui de la "notification des crédits". "Les deux s'enchaînent sans difficulté, mais les délais sont beaucoup trop courts pour permettre aux membres du CCAR de s'approprier" ce qui est soumis, a-t-il avancé.

"Cela peut donner parfois le sentiment de concertations à marche forcée ou superficielles, pouvant être frustrantes pour les membres du CCAR et l'ARS", a-t-il insisté.

"On essaie d'approfondir toutes les questions lors des séances qui ne précèdent pas les notifications. On a fait le choix, dans la région, de ne pas s'en tenir au rythme imposé par le niveau national et de programmer un nombre de CCAR plus important pour ne pas être complètement dépendants du calendrier des notifications", a expliqué Samuel Pratmarty.

Il a en outre pointé "la complexité des modèles de financement", en particulier sur le "champ psychiatrie". Le risque est de "s'enferrer dans un travail technique, alors qu'il faut prendre de la hauteur et [...] penser l'organisation de l'offre".

"On est tous montés en compétences sur les nouveaux modèles", a-t-il toutefois contrebalancé.

Et de synthétiser: "On pense que déjà le cadre a apporté une réelle plus-value et qu'on va être en capacité de dépasser ces différentes problématiques".

En conclusion, il a jugé nécessaire de partager les expériences entre les CCAR des différentes régions pour "mutualiser une partie de la réflexion et éviter une déperdition de l'énergie trop importante".

jyp/ed/APMnews

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L'ARS NOUVELLE-AQUITAINE VANTE UNE "RÉELLE PLUS-VALUE" DU COMITÉ RÉGIONAL CONSULTATIF D'ALLOCATION DES RESSOURCES

(Par Jean-Yves PAILLÉ, au congrès interrégional FHF Nouvelle-Aquitaine et Occitanie)

BIARRITZ, 20 septembre 2023 (APMnews) - Samuel Pratmarty, directeur de l'offre de soins de l'agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine, a estimé vendredi que le comité régional consultatif d'allocation des ressources (CCAR) apporte une "réelle plus-value" dans l'accompagnement des réformes du financement.

Samuel Pratmarty est intervenu à l'occasion d'un atelier intitulé "Réinventer le financement", durant le 15e congrès interrégional des fédérations Nouvelle-Aquitaine et Occitanie de la Fédération hospitalière de France (FHF), qui s'est tenu jeudi et vendredi.

Le CCAR a été créé afin d'accompagner les réformes du financement des services d’urgences, de psychiatrie, et de soins de suite et de réadaptation (SSR, devenu soins médicaux et de réadaptation -SMR), rappelle-t-on. Il a été mis en place suite à la publication du décret relatif à la réforme du financement des structures des urgences et des structures mobiles d'urgence et de réanimation en février 2021 (cf dépêche du 26/02/2021 à 17:10).

"Nous disposons désormais de suffisamment de recul pour commencer à apporter des éléments d'appréciation" sur le CCAR, "au moins sur le champ psychiatrique". "Globalement, de notre point de vue, le bilan est très positif", a assuré le directeur de l'offre de soins de l'ARS.

Samuel Pratmarty a estimé que cette nouvelle méthode de concertation a permis, "objectivement, un meilleur partage d'informations" entre l'ARS et les représentants des établissements, des professionnels et des patients. Il a évoqué en outre "une meilleure appropriation des contraintes de chacun" grâce aux discussions dans le cadre du CCAR.

"L'intérêt de cette formule est d'avoir des réflexions croisées", avec la "construction d'une synthèse, d'un compromis ou [d]es deux".

Les réflexions aident à se "déconnecter des dossiers de chacun des établissements", à "prendre plus de hauteur", a-t-il poursuivi.

Selon lui, le CCAR donne également la possibilité de clarifier et de poser les enjeux, la technique, grâce à "une intelligence collective" qui s'exprime "à travers les séances".

En matière de "participation à la déclinaison opérationnelle de modèles nationaux de financement", l'instance permet, selon le directeur de l'offre de soins de l'ARS, "de faire œuvre de création, car nous disposons de marges de manœuvre pour compléter" localement les règles nationales, pour les "affiner" selon les besoins de la région.

Concernant les éléments négatifs, le directeur de l'offre de soins a évoqué les difficultés en psychiatrie, avec un calendrier du CCAR "pas toujours compatible" avec celui de la "notification des crédits". "Les deux s'enchaînent sans difficulté, mais les délais sont beaucoup trop courts pour permettre aux membres du CCAR de s'approprier" ce qui est soumis, a-t-il avancé.

"Cela peut donner parfois le sentiment de concertations à marche forcée ou superficielles, pouvant être frustrantes pour les membres du CCAR et l'ARS", a-t-il insisté.

"On essaie d'approfondir toutes les questions lors des séances qui ne précèdent pas les notifications. On a fait le choix, dans la région, de ne pas s'en tenir au rythme imposé par le niveau national et de programmer un nombre de CCAR plus important pour ne pas être complètement dépendants du calendrier des notifications", a expliqué Samuel Pratmarty.

Il a en outre pointé "la complexité des modèles de financement", en particulier sur le "champ psychiatrie". Le risque est de "s'enferrer dans un travail technique, alors qu'il faut prendre de la hauteur et [...] penser l'organisation de l'offre".

"On est tous montés en compétences sur les nouveaux modèles", a-t-il toutefois contrebalancé.

Et de synthétiser: "On pense que déjà le cadre a apporté une réelle plus-value et qu'on va être en capacité de dépasser ces différentes problématiques".

En conclusion, il a jugé nécessaire de partager les expériences entre les CCAR des différentes régions pour "mutualiser une partie de la réflexion et éviter une déperdition de l'énergie trop importante".

jyp/ed/APMnews

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