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LE CHU DE CLERMONT-FERRAND PRÉCISE SON PLAN D'ACTION POUR SOUTENIR LA PÉDIATRIE DU CH DE MONTLUÇON
Le CHU rappelle que l'agence régionale de santé (ARS) lui a confié, en tant qu'établissement support du GHT Territoires d'Auvergne (qui couvre l'Allier et le Puy-de-Dôme), "une mission de soutien auprès du centre hospitalier de Montluçon en vue, notamment, de préserver les urgences adultes et la continuité des soins en pédiatrie".
"Il s'agit de bâtir collectivement, en fédérant le soutien de l'ensemble des établissements du GHT, notamment les centres hospitaliers de Moulins-Yzeure et de Vichy, un dispositif stable et pérenne avec un effectif médical suffisant pour assurer la sécurité des prises en charge dans les différentes disciplines, et notamment les urgences adultes et la pédiatrie", souligne le CHU.
Il précise que "plusieurs rencontres se sont déjà tenues", notamment une le 31 août, au CH de Montluçon et avec l'ARS, qui a permis "de poser les bases d'un dispositif assurant la poursuite des prises en charge en pédiatrie, qu'il s'agisse des urgences, de l'hospitalisation, des activités consolidant la maternité, de la néonatologie ou des consultations", puis une autre le 7 septembre.
"A l'issue d'une nouvelle rencontre, jeudi 15 septembre, le Pr [Etienne] Merlin, chef du pôle de pédiatrie au sein du CHU, a établi pour la fin de l'année, avec l'aide de ses confrères, une permanence médicale (24h/24, 7j/7) à l'hôpital de Montluçon destinée à assurer la prise en charge des activités de néonatologie, les urgences vitales et la maternité", annonce le CHU.
Il précise qu'au CHU, "plus de 15 pédiatres, chefs de service en tête, participent aux renforts médicaux".
Au-delà de l'investissement des professionnels de santé à Montluçon, "d'autres actions concrètes sont engagées", poursuit l'établissement clermontois.
Il cite à ce sujet "la mise en place de transports de patients adaptés à la pédiatrie", "une astreinte d'un médecin senior du CHU de Clermont-Ferrand en renfort de l'organisation médicale sur place", et la constitution en cours d'"une équipe médicale d'appui". "Trois docteurs juniors ont donné leur accord pour une prise de fonction dès la fin de leur cursus à partir de 2023."
Le CHU assure que la "dynamique" qui est ainsi initiée au sein du GHT "permet d'ores et déjà de poursuivre les activités essentielles pédiatriques de Montluçon au-delà du 1er novembre 2022", date à laquelle la cheffe de service de pédiatrie aura quitté ses fonctions, laissant ainsi peser une menace sur la pérennité de cette activité à l'hôpital de Montluçon (cf dépêche du 09/08/2022 à 15:19).
"Les dispositifs se mettent progressivement en place avec en perspective une activité stabilisée en novembre 2023", assure le CHU.
Il annonce également que sa direction générale "demandera à l'ARS, à titre dérogatoire, le prolongement des mesures de 'l'instruction Braun' utiles au maintien des activités de pédiatrie".
"La solidarité entre hospitaliers est à la fois le socle et le dernier recours pour faire face à cette crise sous toutes ses formes", souligne Didier Hoeltgen, directeur général du CHU, cité dans le communiqué.
san/nc/APMnews
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LE CHU DE CLERMONT-FERRAND PRÉCISE SON PLAN D'ACTION POUR SOUTENIR LA PÉDIATRIE DU CH DE MONTLUÇON
Le CHU rappelle que l'agence régionale de santé (ARS) lui a confié, en tant qu'établissement support du GHT Territoires d'Auvergne (qui couvre l'Allier et le Puy-de-Dôme), "une mission de soutien auprès du centre hospitalier de Montluçon en vue, notamment, de préserver les urgences adultes et la continuité des soins en pédiatrie".
"Il s'agit de bâtir collectivement, en fédérant le soutien de l'ensemble des établissements du GHT, notamment les centres hospitaliers de Moulins-Yzeure et de Vichy, un dispositif stable et pérenne avec un effectif médical suffisant pour assurer la sécurité des prises en charge dans les différentes disciplines, et notamment les urgences adultes et la pédiatrie", souligne le CHU.
Il précise que "plusieurs rencontres se sont déjà tenues", notamment une le 31 août, au CH de Montluçon et avec l'ARS, qui a permis "de poser les bases d'un dispositif assurant la poursuite des prises en charge en pédiatrie, qu'il s'agisse des urgences, de l'hospitalisation, des activités consolidant la maternité, de la néonatologie ou des consultations", puis une autre le 7 septembre.
"A l'issue d'une nouvelle rencontre, jeudi 15 septembre, le Pr [Etienne] Merlin, chef du pôle de pédiatrie au sein du CHU, a établi pour la fin de l'année, avec l'aide de ses confrères, une permanence médicale (24h/24, 7j/7) à l'hôpital de Montluçon destinée à assurer la prise en charge des activités de néonatologie, les urgences vitales et la maternité", annonce le CHU.
Il précise qu'au CHU, "plus de 15 pédiatres, chefs de service en tête, participent aux renforts médicaux".
Au-delà de l'investissement des professionnels de santé à Montluçon, "d'autres actions concrètes sont engagées", poursuit l'établissement clermontois.
Il cite à ce sujet "la mise en place de transports de patients adaptés à la pédiatrie", "une astreinte d'un médecin senior du CHU de Clermont-Ferrand en renfort de l'organisation médicale sur place", et la constitution en cours d'"une équipe médicale d'appui". "Trois docteurs juniors ont donné leur accord pour une prise de fonction dès la fin de leur cursus à partir de 2023."
Le CHU assure que la "dynamique" qui est ainsi initiée au sein du GHT "permet d'ores et déjà de poursuivre les activités essentielles pédiatriques de Montluçon au-delà du 1er novembre 2022", date à laquelle la cheffe de service de pédiatrie aura quitté ses fonctions, laissant ainsi peser une menace sur la pérennité de cette activité à l'hôpital de Montluçon (cf dépêche du 09/08/2022 à 15:19).
"Les dispositifs se mettent progressivement en place avec en perspective une activité stabilisée en novembre 2023", assure le CHU.
Il annonce également que sa direction générale "demandera à l'ARS, à titre dérogatoire, le prolongement des mesures de 'l'instruction Braun' utiles au maintien des activités de pédiatrie".
"La solidarité entre hospitaliers est à la fois le socle et le dernier recours pour faire face à cette crise sous toutes ses formes", souligne Didier Hoeltgen, directeur général du CHU, cité dans le communiqué.
san/nc/APMnews