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MALGRÉ LA LEVÉE NATIONALE DE L'OBLIGATION DU PORT DU MASQUE, LES HÔPITAUX LA MAINTIENNENT (ENQUÊTE APMNEWS)
Le port du masque était obligatoire notamment dans l'ensemble des établissements et services de santé et médico-sociaux jusqu'à ce que le décret du 12 mars 2022 (modifiant le décret du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire) dispose que cette responsabilité incombe aux chefs d'établissements ou de services.
La fin du régime d'exception rendant cette mesure caduque (cf dépêche du 01/08/2022 à 11:51), un arrêté publié dimanche au Journal officiel renouvelle la possibilité pour les responsables de ces établissements de "rendre obligatoire le port d'un masque de protection pour les personnes d'au moins 6 ans".
L'arrêté applique cette disposition également aux "lieux d'exercice des professions médicales" et paramédicales, aux pharmacies d'officine et laboratoires d'analyses médicales.
Interrogé par APMnews vendredi, le cabinet du ministre de la santé et de la prévention, François Braun, a indiqué que le port du masque demeurait "fortement recommandé au sein des établissements sanitaires et médico-sociaux", "en raison de la fragilité des personnes qui y sont accueillies, et compte tenu du haut niveau de circulation du virus".
"Cette recommandation pourra naturellement être ajustée si la situation épidémique devait continuer de s'améliorer", a-t-il ajouté.
Dans les faits, les établissements, contactés par APMnews, ont choisi de maintenir l'obligation.
L'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) a fait savoir, dès jeudi sur son site internet, qu'"en raison de la fragilité des personnes qui sont accueillies, et compte tenu du haut niveau de circulation du virus", le port du masque restera obligatoire à l'intérieur de ses "bâtiments hospitaliers (pas dans les espaces extérieurs) pour les personnels, patients et visiteurs".
De même "la distanciation physique doit être respectée dès que le masque ne peut être porté et la désinfection des mains par friction hydroalcoolique effectuée régulièrement", ajoute l'institution.
Les Hospices civils de Lyon (HCL) ont répondu qu'ils maintenaient aussi l'obligation du port du masque "dans l'ensemble de leurs sites y compris les bâtiments administratifs, techniques et logistiques". "Cette obligation s'applique à la fois aux patients et aux visiteurs, compte tenu de la fragilité des personnes qui y sont accueillies", ont-ils ajouté.
Dès vendredi, le CHU de Bordeaux a annoncé sur le réseau Twitter qu'il maintenait également l'obligation "après le 31 juillet pour les professionnels, patients et familles".
Le CHU de Nantes a annoncé également le maintien de l'obligation du port du masque "dans l'ensemble de ses locaux".
Il en va également des CHU de Tours ou des centres hospitaliers (CH) de l'agglomération montargoise (Loiret) et d'Angoulême, qui indiquent dès la page d'accueil de leurs sites internet respectifs que le port du masque y est imposé.
Quant au CHU de Lille, il n'envisage pas de revenir sur cette obligation avant la rentrée.
L'obligation s'applique aussi aux CHU d'Amiens, de Nancy et de Poitiers ou encore d'Angers, au CHR d'Orléans, aux CH de Blois, de Châteauroux-Le Blanc, du Havre, de Chartres, de Lens (Pas-de-Calais), de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), de Dunkerque (Nord) ou de Saint-Quentin (Aisne).
Dans le sud de la France, le CHU de Nice, le CH d'Avignon, l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM) ou encore le CHU de Montpellier ont indiqué vendredi à APMnews que le port du masque resterait obligatoire à compter de lundi.
Dans un communiqué diffusé lundi, le groupement hospitalier Nord-Dauphiné (GHND) a annoncé que si le contrôle du passe sanitaire "est abrogé", le port du masque restait obligatoire pour les personnes d'au moins 6 ans, de même que les gestes barrières.
Il ajoute que "les visites sont interdites dans les unités dédiées à l’accueil des cas de Covid-19, dans les services présentant un cluster et auprès des patients présentant l’infection (sauf dérogation du médecin). Pour les autres unités et les autres patients, elles restent autorisées".
Au 1er août, le GHND accueillait 36 patients et résidents atteints de Covid-19 dont 32 patients, dont un en réanimation et un résident d’Ehpad, au CH Pierre Oudot de Bourgoin-Jallieu. Les autres quatre personnes positives sont des résidents d'Ehpad au CH de La Tour-du-Pin.
(Journal officiel, dimanche 31 juillet 2022, texte 51)
bd-syl-mlb-san/ab/APMnews
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MALGRÉ LA LEVÉE NATIONALE DE L'OBLIGATION DU PORT DU MASQUE, LES HÔPITAUX LA MAINTIENNENT (ENQUÊTE APMNEWS)
Le port du masque était obligatoire notamment dans l'ensemble des établissements et services de santé et médico-sociaux jusqu'à ce que le décret du 12 mars 2022 (modifiant le décret du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire) dispose que cette responsabilité incombe aux chefs d'établissements ou de services.
La fin du régime d'exception rendant cette mesure caduque (cf dépêche du 01/08/2022 à 11:51), un arrêté publié dimanche au Journal officiel renouvelle la possibilité pour les responsables de ces établissements de "rendre obligatoire le port d'un masque de protection pour les personnes d'au moins 6 ans".
L'arrêté applique cette disposition également aux "lieux d'exercice des professions médicales" et paramédicales, aux pharmacies d'officine et laboratoires d'analyses médicales.
Interrogé par APMnews vendredi, le cabinet du ministre de la santé et de la prévention, François Braun, a indiqué que le port du masque demeurait "fortement recommandé au sein des établissements sanitaires et médico-sociaux", "en raison de la fragilité des personnes qui y sont accueillies, et compte tenu du haut niveau de circulation du virus".
"Cette recommandation pourra naturellement être ajustée si la situation épidémique devait continuer de s'améliorer", a-t-il ajouté.
Dans les faits, les établissements, contactés par APMnews, ont choisi de maintenir l'obligation.
L'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) a fait savoir, dès jeudi sur son site internet, qu'"en raison de la fragilité des personnes qui sont accueillies, et compte tenu du haut niveau de circulation du virus", le port du masque restera obligatoire à l'intérieur de ses "bâtiments hospitaliers (pas dans les espaces extérieurs) pour les personnels, patients et visiteurs".
De même "la distanciation physique doit être respectée dès que le masque ne peut être porté et la désinfection des mains par friction hydroalcoolique effectuée régulièrement", ajoute l'institution.
Les Hospices civils de Lyon (HCL) ont répondu qu'ils maintenaient aussi l'obligation du port du masque "dans l'ensemble de leurs sites y compris les bâtiments administratifs, techniques et logistiques". "Cette obligation s'applique à la fois aux patients et aux visiteurs, compte tenu de la fragilité des personnes qui y sont accueillies", ont-ils ajouté.
Dès vendredi, le CHU de Bordeaux a annoncé sur le réseau Twitter qu'il maintenait également l'obligation "après le 31 juillet pour les professionnels, patients et familles".
Le CHU de Nantes a annoncé également le maintien de l'obligation du port du masque "dans l'ensemble de ses locaux".
Il en va également des CHU de Tours ou des centres hospitaliers (CH) de l'agglomération montargoise (Loiret) et d'Angoulême, qui indiquent dès la page d'accueil de leurs sites internet respectifs que le port du masque y est imposé.
Quant au CHU de Lille, il n'envisage pas de revenir sur cette obligation avant la rentrée.
L'obligation s'applique aussi aux CHU d'Amiens, de Nancy et de Poitiers ou encore d'Angers, au CHR d'Orléans, aux CH de Blois, de Châteauroux-Le Blanc, du Havre, de Chartres, de Lens (Pas-de-Calais), de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), de Dunkerque (Nord) ou de Saint-Quentin (Aisne).
Dans le sud de la France, le CHU de Nice, le CH d'Avignon, l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM) ou encore le CHU de Montpellier ont indiqué vendredi à APMnews que le port du masque resterait obligatoire à compter de lundi.
Dans un communiqué diffusé lundi, le groupement hospitalier Nord-Dauphiné (GHND) a annoncé que si le contrôle du passe sanitaire "est abrogé", le port du masque restait obligatoire pour les personnes d'au moins 6 ans, de même que les gestes barrières.
Il ajoute que "les visites sont interdites dans les unités dédiées à l’accueil des cas de Covid-19, dans les services présentant un cluster et auprès des patients présentant l’infection (sauf dérogation du médecin). Pour les autres unités et les autres patients, elles restent autorisées".
Au 1er août, le GHND accueillait 36 patients et résidents atteints de Covid-19 dont 32 patients, dont un en réanimation et un résident d’Ehpad, au CH Pierre Oudot de Bourgoin-Jallieu. Les autres quatre personnes positives sont des résidents d'Ehpad au CH de La Tour-du-Pin.
(Journal officiel, dimanche 31 juillet 2022, texte 51)
bd-syl-mlb-san/ab/APMnews